Cillian Gallagher
feat. Badou Nails│Dogs: Bullets & Carnage Identité
Nom: Gallagher
Prénom: Cillian (Ki-Li-An)
Groupe & métier: Habitant - Médecin Urgentiste
Âge: 30 ans
Nationalité: Américain d'origine irlandaise
Date de mort: 10 Août 1984
Ton sexe et orientation avant ta mort: Femme hétérosexuelle
Des petits détails ?: Travaille habituellement dans l'ombre, soignant quiconque lui demande directement chez lui, quitte à les opérer dans son salon.
Personnalité & Physique
Je ne me suis jamais attardée sur mon physique par le passé. Je n'étais qu'une fille dans l'ombre, travaillant dans le silence et la pression d'une vie qui peut s'éteindre à tout moment. Mes cheveux ? J'oubliais de les couper, longue chevelure rousse que j'attachais comme je le pouvais pendant les opérations faites en urgences sur la table du salon… Ce n'est qu'ici, maintenant qu'ils sont la seule chose qui me rappellent ma vie d'avant, que j'ai commencé à en prendre soin. Je les garde souvent lâchés, les laissant prendre la place qui leur convient le mieux. Ma frange en revanche est bien plus rebelle, si on peut appeler ça une frange… Je fais généralement en sorte qu'elle atterrisse sur mon œil droit, mais je suis souvent contraint de la rabattre en arrière, notamment quand je travaille. J'ai aussi gardé la couleur émeraude de mes yeux d'autrefois, même si maintenant elle ne s'applique plus qu'à un seul d'entre eux. Mon œil droit est sans doute la seule chose qui n'est pas revenue à la vie après ma mort. Donc je me coltine un fichu bandeau noir sur la figure, un peu comme un pirate… Certains disent que c'est élégant, d'autres ont surtout envie de savoir ce qu'il y a en dessous. Et bien vous savez quoi ? Vous viendrez voir par vous même ce qu'il y a en dessous ! Bon courage, c'est pas vraiment mon genre de me mettre à nu devant quelqu'un.
Même si j'ai gardé ma silhouette longiligne d'autrefois, je n'en reste pas moins assez costaud pour vous éclater la gueule, si cela devient nécessaire. On se fait vite les muscles dans mon boullot, même si je suis plus adroit que fort. Du haut de mon mètre quatre-vingt, je me considère dans la moyenne. Je suis déjà bien content d'avoir gagné quelques centimètres par rapport à ma vie d'avant… Quand il s'agit de m'habiller, je fais dans le pratique, au cas où. Je sais bien sûr me faire élégant, mais ce n'est pas mon but premier. Cela serait dommage de gâcher une chemise avec le sang d'un de mes patients.
Vous l'aurez compris, je suis médecin de mon métier. Je dirais même plutôt médecin urgentiste. J'aime travailler dans l'urgence et la pression des sirènes qui chantent et des corps qui défilent sur la table d'opération. Ou, plus officieusement, des malheureux traînés dans mon salon pour être soignés en toute discrétion, sans alerter les autorités. J'aime jouer dans les deux cours, le légal et le hors la loi. Je suis, on pourrait dire, tombé dedans quand j'étais petit. S'il y a bien une chose que je ne permettrai pas, c'est de laisser partir quelqu'un de souffrant dans les rues. Avec moi, c'est soit vous sortez bon vivant, soit vous partez les pieds devant. Je travaille aussi bien à l’hôpital que chez moi. Sauver des vies est un travail à plein temps voyez vous. J'aime bien faire dans la charité. Si vous n'avez pas les moyens de vous faire soigner, n'ayez crainte, je vous demanderez juste un service en échange. Lequel ? Je verrai bien quand j'aurai besoin de vous. Et rassurez vous, je n'oublie jamais un visage. Ma mémoire est comme un annuaire, dont les pages sont illimitées. C'est sans doute pour ça que je suis aussi rancunier. Je note tout, retient tout, et vous balancerai tout à la figure le moment venu !
Inutile de me menacer, je ne me laisse jamais faire. Et puis, quelle idée d'aller à l'encontre de celui qui pourrait avoir à vous sauver un jour ! Je suis honnête, et vous avez tout intérêt à l'être avec moi. Des hommes bêtes, cons, froids ou égoïstes, j'en ai connu toute ma vie, vous n'allez rien m'apprendre. Je n'étais qu'un petit brin de femme, qui s'est battue dans un milieu purement masculin. Est-ce que j'ai de la rancœur envers eux ? Probablement. Mais bon, ils peuvent toujours servir à quelque chose. Tant qu'ils me sont utiles, pourquoi les jeter ? On pourrait me qualifier d'un poil manipulateur, mais la méchanceté ne fait pas partie de mes défauts. Restez juste de mon côté, et tout ira bien, je vous promets que vous n'aurez même pas une cicatrice ! Alors fermez les yeux et comptez jusqu'à 10, le temps de vous endormir.
Histoire
Il y a bien longtemps, si longtemps, je m'appelais Caitlin. Je n'étais qu'une gosse, rouquine aux tâches de rousseurs, qui vivait dans les bas quartiers de Philadelphie. Aussi loin que je m'en souvienne, la Northeast Philly Irish Mob était déjà là. Vous allez me dire, qu'est ce que c'est que ce truc ? On pourrait banaliser la chose en la qualifiant de simple mafia irlandaise. Je ne vous ferais pas de cours d'histoire là dessus. Vous avez déjà la mienne à lire.
Mon père, médecin de son état, trempait déjà dedans avant même que je naisse. Il n'y participait pas vraiment, il n'était que le « rafistoleur », celui qui réparait les bobos des membres de l'organisation, quand il arrivait un pépin. En échange, il était en sécurité, et les études de ses enfants étaient assurés avant même leur naissance. C'est ce qui m'a permis d'étudier la médecine.
J'ai souhaité suivre les pas de mon père le jour où je l'ai vu pour la première fois « réparer » une jambe en lambeaux, directement sur le canapé du salon. Il n'y avait que lui, le patient et moi. Du haut de mes 8 ans, j'étais devenu son assistante. Et les situations comme celles-ci se sont enchaînées. C'était devenu ma vocation. Avec en plus des études offertes, mon chemin était tout tracé.
J'ai passé ma vie à étudier, à travailler dur, afin de devenir ce que j'ai toujours voulu être, le tout en jonglant avec les patients qui venaient directement à la maison.
J'avais 23 ans quand ma vie pris un tournant un peu plus inquiétant. Mon père était mort. Il avait trop bu, à ce qu'on m'avait dit, et était tombé dans le Delaware, où il se serait noyé. Est-ce que j'y croyais ? Je n'avais pas vraiment le choix. On ne lutte pas contre la mafia. On subit. Surtout quand on était un petit brin de femme débutant tout juste dans la vie réelle, loin de l'enfance où on vous tient par la main.
En plein milieu de mes études, je me retrouvai médecin attitrée de la mafia irlandaise, à opérer des patients blessés le plus souvent par balle sur la table de la cuisine. Il ne fallait pas s'étonner si j'étais premier de la classe en travaux pratiques…
J'étais donc impliqué jusqu'au cou, d'autant plus que, pour couronner le tout, un des grands de la mafia avait des vues sur moi. Mon choix ? L'épouser bien sûr ! J'étais sûr d'être tranquille de cette manière. Et j'étais ainsi pourri gâté, j'avais juste à demander pour obtenir ce que je souhaitais, dans la limite du raisonnable. J'étais la princesse, puis la reine, rafistolant mes frères et mes sœurs de la mafia.
Etais-je heureux ? A quoi bon, je n'avais le choix. Tout était à ma portée, mais rien n'était vraiment à moi. Alors, quand je suis tombé enceinte, j'avais espéré avoir enfin une chose dont je serais entièrement responsable. Rêve futile qui ne dura que deux semaines. Je n'avais même pas osé l'annoncer à mon mari.
Une urgence était survenu dans mon petit chez moi, tandis que je m'empiffrais de cornichon… Une guerre de gang avait éclaté, une fusillade, et l'un des hauts de la mafia agonisait désormais sur la table de ma cuisine. Bien évidement, j'ai immédiatement pris les choses en main. Mais je n'ai jamais terminé cette opération. Le camp adversaire avait suivi les rescapés qui s'étaient réfugiés chez moi. Le deuxième round prit place dans ma petite maison qui n'avait demandé à personne. Autant être honnête, ce fut un véritable massacre. Le temps que les autres attrape leurs armes, ils s'étaient déjà écroulé. J'eus juste le temps de me retourner, avant de me prendre une balle directement dans l’œil.
Je ne sais pas si c'est l'instinct de survie d'une future mère, ou l'espoir fou de survivre à une blessure pareille, mais j'avais survécu au coup. Je m'étais traîné, gémissant jusqu'à l'arrière cours, appelant à l'aide, pleurant, peut être criant, je ne sais plus trop. Je m'étais effondré contre le portail du petit jardin dans lequel j'espérais élever un enfant un jour, avais entendu le bruit des sirènes de police, alertée par la fusillade. Puis j'avais fermé les yeux. Ou plutôt l’œil restant. Et ainsi, je suis mort.
Mon arrivée à Eroniza fut assez mouvementé. Je refusais d'y croire d'abord, et j'ai certainement fait toutes les conneries possibles, avant de comprendre que cette vie était bien réelle. Je me suis assez vite habitué à ma condition d'homme. J'étais maintenant l'égal des autres, je n'avais plus à obéir à qui que ce soit !
Bien évidemment, je repris mon travail de médecin, spécialisé dans les urgences, c'est comme si j'y avais vécu toute ma vie. Mes vingt premières années ici se passaient au calme, sans surprise, rythmé par la folie des urgences, avec bien moins de pression, la mort n'étant plus une fatalité. Et puis un jour, ou plutôt une nuit, au détour d'une ruelle, je vis cet homme, blessé, se cachant comme il le pouvait de la police. Il refusait de se faire soigner à l’hôpital, et attendait là sa mort et sa résurrection. Il fut mon premier patient en dehors des règles. Et certainement pas le dernier. Il avait fait passer le mot, et ainsi je m'étais retrouvé médecin attitré de la pègre et de ceux qui souhaitaient éviter l’hôpital ou les problèmes avec la loi. Comme avant, je pourrais dire. Sauf que cette fois-ci, c'était selon MES règles. J'étais connu pour être intransigeant, et j'obtenais ainsi tout ce que je souhaitais. Je ne demandais jamais d'argent, juste des services, des objets, ou même des coups d'un soir s'ils n'étaient pas trop vilain. C'est ce qu'on appelle payer en nature ♥.
Soi réel
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