Nom: de Timée
Prénom: Guy
Groupe & poste: Professeur – Cours de Bondage/SM et préliminaire
Âge: 45 ans
Nationalité: Français
Métier en dehors du poste ?: Maître BDSM.
Date de mort: 01/01/2011
Ton sexe et orientation avant ta mort: Masculin – Gay Dominant
Des petits détails ?:

C'est un homme posé, calme, intelligent, ordonné, calculateur, manipulateur. Il est le genre de personne sur laquelle on peut compter en cas de coup dur. Son sang froid est sans faille même dans le pire des instants. Pas de panique. Il ne connaît pas le terme. Analyser... Voilà ce qu'il fait quand les autres se perdent dans des grandes tirades stériles. Observateur, il scrute et prend des notes mentalement. Il ne dit que rarement ce qu'il pense de ce qu'il a sous les yeux encore moins si on ne lui demande pas. Il possède une certaine présence. Une prestance qui font penser à certaine personne qu'il est mannequin. Il se dégage de lui un côté sauvage. Indomptable. A travers le geste innocent d'une main remettant en place ses cheveux, les regards le suivront avant de fuir aussitôt quand ses prunelles froides s'ancrera comme des piques à glaces aux leurs. Une aura particulière se dégage de lui. On a parfois l'impression qu'il attire les ombres à lui. D'ailleurs, quand on l'invite quelque part, il se place dans l'ombre, en retrait. Vous aurez alors deux options soit ne pas le remarquer, soit le voir et prendre peur de sa façon distante d'être. Des mèches de ses cheveux se glisseront sur son visage. Un jeu de cache cache avec ses yeux perçant qui finiront par se poser sur vous pour vous mettre malaise. Vous ne pourrez que les détourner car le soutenir est compliqué. Il fait peur. Les gens ont souvent tendance à parler dans son dos en disant qu'il a tout du tueur. Car il en avait les yeux. Ceux des prédateurs. Son élégance et son raffinement ne fait que renforcer ses impressions. Tous ses gestes sont lents. Langoureux. Vous le trouvez froid en temps normal ? Sauvage ? Alors vous n'avez pas vu le masque tombé. Le voir ricaner. Se moquer de votre peur. Il ne possède aucun état d'âme. C'est un sadique. Un pervers. Un manipulateur de premier ordre. Fin psychologue, on ne peut pas lui mentir. En BDSM, il possède une main de fer cacher sous un gant de cuir. Violent, brutal, ne comptez pas sur lui pour avoir de la tendresse. C'est un terme qu'il ne connaît pas au sens propre du terme. La seule affection qu'il peut offrir c'est celle d'un maître qui pose sa main sur la tête de son chien pour le récompenser d'avoir été sage ou d'avoir bien manger sa friandise. L'amour et tout ce qu'il y a autour, pour lui ce sont des fadaises.

C'est un très bel homme, avec un grand H. C'est une vraie gravure de mode. Même si la mode lui passe largement au dessus de la tête. Il a son style, simple, chic, et bien à lui. Imperméable, manteau, chemise, pantalon de ville. Parfois le tee-shirt col roulé. Le noir, le marron et le blanc ayant sa place de choix dans son dressing. L'auburn de ses cheveux courts pourrait le ranger au rang des hommes ayant des tâches de rousseurs sur le visage, une peau trop blanche, et des tâches de rousseurs sur le corps. Pourtant, non. Il n'en a aucune. Puissant. Musclé. Sa large carrure le pousse à devoir se faire faire sur mesure ses chemises. Sa grandeur imposante lui impose les mêmes conditions pour ses pantalons. Ses longues jambes musculeuses exigent une longueur hors des standards. Un mètre quatre-vingt dix neuf pour cent kilos de masse. Il arbore la stature d'une armoire à glace. Et l'assume totalement. C'est un homme qui aime prendre soin de lui, mais à minima. Ce n'est pas pour plaire aux autres. Ce n'est pas non plus pour exhiber son corps. Et son entretien se limite principalement à de la musculation en salle, tous les week-ends. Son regard entre l'ambre et le noisette capte souvent l'attention de ceux qui l'entourent par son côté insaisissable. L'impossibilité de savoir ce qu'il pense ou de quelle humeur, il est. Mais approfondissons un peu… Mais, pour en parler nous pourrions aller sous la douche... quand l'eau coule sur sa peau et que la vapeur cache ses formes. Cela n'est pas plus bavant ? On posera les yeux d'abord sur ses fesses bien musclés, fermes. Avec l'envie de croquer dedans. On scrutera le haut de ses cuisses... bien ferme également pour remonter lentement vers ses hanches étroites, le bas de ses reins. Bon Dieu ! Son dos est juste le genre contre lequel on aimerait se blottir. Ce genre de dos contre lequel on oublie tout. L'exploration visuelle aura un gros bug quand on posera les mirettes sur ses ... épaules... OMG... Il fait comment avec une carrure pareille pour entrer dans ses chemises ? Elles craquent pas ?! Mais mais dans ses chemises noires cela ne semblaient pas si massif ! Et bordel ! Ses bras ! On les remarque enfin ! Ils sont... musclés... si seulement il pouvait nous enlacer... Il se retourne l'enflure ! En souriant le pire ! On est que des petits voyeurs mais bon... On passera de commentaire sur ce qu'il a comme bijoux de famille... Royaux... On dira rien de plus... Et sa tablette de chocolat... Cela ne se mange pas ? Non ? Non... mer** . Cela donne faim pourtant.

Issu d'une famille bourgeoise française, il y avait pas grand-chose à dire de son enfance. Une mère médecin spécialiste ORL et un père Chirurgien neurologique, autant dire que le terme weekend en famille était totalement à exclure. Sans parler du terme chaleur humaine… exclus aussi. Quand ils étaient enfin à la maison c'était soit pour essayer de sauver leur couple à la dérive en sortant en amoureux. Ou à se disputer… ou encore à dormir car ils étaient HS. Quand à Guy, il passa son temps avec sa nounou qu'il adorait, jusqu'à son adolescence où il prit rapidement son indépendance pour aller vivre en pensionnat loin de ses parents à la capitale. Une fois son BAC en poche, obtenu avec mention très bien et des notes qui frisaient l'euphorie… Vingt sur Vingt quasiment dans toutes les matières. Il n'eut aucune envie de prendre le même genre de job que ses vieux. Patouiller dans la viande des autres… Bof. Il décida donc de se tourner vers la finance. L'argent… Il faisait parti de ceux qui disaient qu'elle avait une odeur. Un parfum très agréable.

Guy fit une partie de ses études en France avant de partir aux USA dans le meilleur établissement universitaire orienté vers le monde financier. Son but ? Devenir Banquier professionnel aux États-Unis. Une fois son diplôme en poche, il revint en France pour prendre une année sabbatique loin de sa famille qui ne l'intéressant pas le moins du monde. Un peu de repos ne lui ferait point de mal. Surtout que bon, en Amérique, il n'avait pas fait que des études. Il était entré dans le cercle très fermé et sélectif d'un groupe d'amateurs de SM au point de prendre le titre de Maître. Il était doué… trop doué… et ce monde le fascinait. A New York, les clubs les plus huppés dans le domaine lui ouvrirent leurs portes. De retour sur le nouveau continent, il se montra sur son pire jour. Un requin. Un homme sans état d'âme. Un monstre d'ambition. D'orgueil. De vanité. Une absence totale de pitié. L'argent était l'argent. Les affaires, les affaires. Pas de pitié. Et pour avoir un poste confortable, il ne fallait pas faire de sentiment. Écraser tout le monde sur son passage, rabaisser ces concurrents. C'était lui ou eux. Et la réponse à cette équation était simple à ses yeux. Cela serait lui. Pas eux.

Finalement, il obtenu la direction d'une grande banque de la ville où beaucoup de têtes tombèrent sous son autorité qui ne demandait aucune contraction à ses ordres. Les actionnaires furent aux anges et lui offraient des primes de fin d'année plus qu'alléchante. Ses employés comprirent vites que pour avoir une chance de faire des vieux os à leur poste, ils devaient se la fermer et obéir aux ordres. Sinon c'était la case chômage garantie sans retour possible dans l'établissement. En dehors de son boulot, il s'imposa aussi impitoyablement dans le monde du BDSM. Dans l'univers du fétichisme. Prenant rapidement la réputation d'être le meilleur. Maître plus que confirmé, il s'amusa à se faire payer des belles sommes d'argent pour faire l'éducation d'esclaves, toujours avec succès. Sa richesse atteint rapidement une somme à neuf chiffres.

Cependant un jour ou l'autre, une telle existence, sans pitié pour les autres fini par se retourner contre vous. Ce fut un premier janvier de l'année deux mille onze qu'il rendit son dernier soupir, le moteur de son véhicule encastré contre son torse. Les poumons perforés. La cage thoracique défoncée. Un homme aux aboies… auquel il avait refusé de reprendre un crédit immobilier avait tout perdu, femme, enfants, maison… et avait décidé de se venger de celui qui avait détruit sa vie. Quand il reprit connaissance… il fit face à un nouveau monde… avec que des… hommes ? Il fut un peu étonné au début mais retrouva rapidement ses repaires. Reprendre ici le rôle de Banquier bof… Non, il voulait se consacrer à sa vraie passion : Le BDSM…

Une fois ses marques bien reprisent, il se tourna vers l'établissement d'enseignement public et passa un entretien très détaillé avec le directeur pour postulé au job de professeur dans la matière et pas que. Les préliminaires également. Tout en mettant en avant le fait qu'il avait pour métier en annexe : Maître de BDSM. Depuis, il s'occupe de ses élèves et pas un seul, à ce jour, n'est ressorti sans avoir un bon niveau de perversité au compteur.

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